BLA BLA COMPORTEMENT… ou plutôt INFLUENCEUR ! …. « Allons cultiver notre jardin »
Le comportement : on en parle beaucoup et quid des actions concrètes sur le terrain?
Combien d’heures n’avons-nous pas passées sur les bancs de la formation à parler « COMPORTEMENT ». Et ensuite, les choses ont-elles changées pour autant ?
Accidents du travail : si l’analyse aboutit à une branche « comportement », combien de temps ne passons-nous pas à essayer de comprendre le pourquoi du comment ? Et après, les choses changent-elles ?
La Programmation Neuro Linguistique ; génial, mais, nous sert-elle (encore) quelques années après en avoir appris les concepts ?
CONCRETEMENT PARLANT, qu’apportent toutes ces actions pédagogiques si elle ne sont pas suivies d’une immersion et mises en pratique concrète et variées sur le terrain du travail?… LE CONTACT avec ce dernier.
Il y a 20 ans, je donnais des formations – il y a 10 ans, j’animais la théorie et le vécu – Depuis 5ans, j’accompagne, encourage, recentre sur les engagements et m’efforce d’influencer aux « bons soins » à apporter aux personnes et aux choses »… Ça au moins, ça a du sens.
Comment fait-on ? – c’est simple et il ne faut pas beaucoup de bla bla ; simplement du relationnel.
- On est PRESENT ! avec tout ce que cela comporte
- On OBSERVE, tous les sens éveillés : voir, sentir, entendre, toucher, goûter peut-être pas,… les 7 M pour structurer
- On MONTRE DE L’INTERET auprès des collègues concentrés sur leur tâche.. On questionne adroitement en ayant en mémoire les procédures et bonnes pratiques.
- On COMPARE avec ces méthodes/procédures imposées, en expliquer le pourquoi et la juste adéquation.
- On ANALYSE les DOCUMENTS – AUTORISATIONS DE TRAVAIL – PERMIS ?
- On ENCOURAGE d’abord et on en revient aux fondements.
- Le FEEDBACK est important – vers les 4 personnes impliquées.
- On RAPPORTE pour finir : L’image a plus de poids et permet un rapport plus concis – convivial – réutilisable.
Et le comportement dans tout cela ? Il s’observe très simplement au vu des réactions générées vis-à-vis des actions menées ci-dessus. Qu’est-ce à dire ?
La réaction de la personne/collègue avec laquelle on en discute peut aller de l’écoute à:
l’action améliorative immédiate (20% des cas) : appréciation = très bien – L’action améliorative différée 50% : bien – L’action améliorative à rappeler (2 fois donc) 20% : moyen – La proposition d’action améliorative contestée 10 % : faible – et dans ces 10 %, la réaction virulente où il faudra passer à une étape plus ferme = 2% : à écarter.
Ces 2 derniers petits % peuvent intimider et restreindre l’envie d’aller à la rencontre de nos collègues sur le terrain.
Il faut reconnaître qu’aller sur le terrain , c’est parfois sortir d’une forme de confort, mais c’est beaucoup plus enrichissant relationnellement parlant, car sur les 98% restants, une estime mutuelle peut se partager. « NO PAIN –
NO GAIN ». Et les choses s’observent très naturellement au nombre de poignées de mains échangées par la suite car ces démarches et initiatives bienveillantes (bien-être au travail) génèrent indubitablement une reconnaissance.
Alors pourquoi hésiter ? Se laisserait-on envahir par ces 2 % qui apportent l’ombrage sur les 98%. Il ne faut pas, Regardons notre jardin et le soin que nous mettons à ne pas nous laisser déborder par ces 2%.
Les formations – animations ont leur nécessité. L’avènement de nouveaux outils de communications fait que nous vivons une ère d’influence et de réseaux – concrètement, cela se pratique également.. « allons cultiver notre
jardin ».**
** Cultivons notre jardin – VOLTAIRE (1694-1778), Candide (1759)
