Le mois de juillet nous a fortement sensibilisé aux problèmes d’inondations. Ceci me rappelle la nécessité de vérifier les crépines/crapaudines, cheneaux, caniveaux et avaloirs en toiture – en terrasse – au sol.
Il est de bonne pratique d’en faire le tour 1 fois par an, de préférence en hiver (après la chute des feuilles, avant la période des averses) = vérifier les chenaux/caniveaux, les crépines/grilles, l’état et le contenu des avaloirs, jeter un coup d’œil dans les chambres/cheminées de visite et aux différents regards installés.
Plus encore, les évènements rencontrés en province de Liège et ailleurs, me rappellent toute la complexité de l’érosion mais aussi du fluage du sous-sol (saturé en eau) et ses effets d’affaissement qui peuvent engendrer un effondrement des infrastructures environnantes. Si excavations, FAIRE GAFFE à la stabilité du sol et sous-sol est une priorité. La technique du blindage voir plus, selon (palplanches…) sera privilégiée au talutage en raison du taux d’humidité élevé du sol; le drainage restant bien évidemment obligatoire
VIGILANCE : Gardez un œil attentif en fond de fouille à la présence d’eau, à l’état de l’étaiement, aux signes de fluage et premiers effondrements.
A ce propos, nous avions enregistré récemment un webinaire sur le sujet « des excavations et ses dangers » sur la plate-forme de NCOI – ex Wolters Kluwer.
Autre enregistrement programmé pour le 15 octobre : « Risques et prévention atmosphères explosives : Atex ». N’oublions pas que toute personne intervenant en zone ATEX doit être compétente sur le sujet par rapport aux risques qu’elle initie dans cette zone. Et oui, toutes, les tiers également !
Certes, pour ce type de formation, on peut définir 3 niveaux de formation (de la simple intervention périphérique à l’intervention au sein des équipements)… du moins c’est ce que nous avions défini en 2004 au sein de la commission Walchim.
Une heure de webinaire reste courte pour ce sujet; je sais – mais plus, c’est perdre l’attention de l’apprenant.